Aller encore une journée comme les autres. Le matin on sort du lit, non sans grande difficulté bien sûr, car mon colocataire et moi, devons nous lever plus tôt que les autres vu que notre chambre avait une situation géographique très…défavorable. En effet, elle était située au pire endroit, à savoir à quelques mètres du repère d’Huber fouton et de son pote disco boy. Comme à chaque, fois je me retrouvais à prendre mon petit déjeuner comme un pauvre qui n’a pas vu l’ombre d’une salade depuis plusieurs mois. Mon dieu je vais finir ulcéré à cause de ces deux cons !
Attendais, le pire restait à venir, j’avais complètement oublié que j’avais la matinée de libre, non mais je devais absolument retenir mon emploi du temps ce soir, ça ne pouvait plus continuer comme ça. Bien sûr je ne pouvais plus retourner aux dortoirs, sinon au risque de tomber sur disco boy et l’autre, de surcroît, je ne me sentais plus capable de me rendormir, surtout après une bonne dizaine de tasse de café. Aller dans ce genre de cas, la salle de permanence et ma meilleure amie. Elle se trouvait en plus à quelques mètres de ma salle de classe, je n’eu à faire que quelques pas en avant pour enfin me retrouver nez à nez devant la porte verte où on lisait « salle de permanence ». Sans attendre une seconde de plus, je défonçai la porte… non en fait je la poussai comme tout le monde mais utiliser le verbe « défoncer » m’amuse.
Oula, on se croirait à zombi paradis ici ! À ma gauche, le stéréotype même du premier de classe avec son énorme appareil dentaire et son livre de science, encore un peu et je cru voir Huber fouton ! À quelques mètres de là, le suivant ne fut pas meilleur, non là on avait laissé tomber le premier de classe pour le gogole, XXL cheveux gras et du duvet à la place de la barbe. J’étais prêt à parier que celui-ci était puceau et con comme un manche à balai. Bon j’évitais la causette avec lui, par mesure de sécurité.
Quelques minutes plus tard, une putain de bonasse… Ahm ouais calmons nos hormones. S’était pour dire, qu’une fille accompagnée de ses formes avait franchi l’entrée de la perm, bien que je la trouvais plutôt bien foutu comme on dit, je resta la tête coller sur la table, les bras croisés, par timidité et surtout par fatigue. Aller la chance était avec moi, avec tous les idiots de la salle, elle allait certainement optée pour la chaise de libre juste à ma droite.
Non suis-je devin, ou je pris assez fort pour que notre seigneur (hé) me récompense de la présence féminine à ma droite. Aller vous n’avez rien compris, pas grave, dites-vous juste que la bonasse euh fille s’était assise à côté de moi. Evidement comme à chaque fois, il y a un gogole pour me les casser, ici ce fut le gros lard qui se la jouait wesh ; malgré le fait que la jeune fille repoussait habilement toutes ses « avances » appelons cela ainsi, l’andouille en rajouta, c’est alors que …
- Wesh avec lui là wesh wesh, tu te la joues pas faciles wesh ?
Non là s’était trop, surtout que mon nom avait figuré dans la même phrase avec le mot patouze, autant lui fermé sa gueule. (Oh comme je suis gentil)
- Bon excusez moi monsieur, mais si vous voulez voir des v, internet et votre ami, sur ceux, arrêtez de casser les couilles à tout le monde et
- Wesh t’as quoi toi ? Tu veux que j’appel Romuald c’est ça ? Tu veux ma bande de wesh, wesh c’est ça wesh ?
ROMUALD NON PAS LUI ! Dès que j’entendis ce nom, je ne me contrôlais plus, je fini par me lever et d’une droite, je cassa la nez du gros imbécile… Qui fini par terre en sang et en larme
- AHHHH je Sniiiif JE VAIS LE DIRE A HUBER ET ROMUALD
Merde si il va se mettre à les appeler… non au moins le gros boulet prit aussitôt la poudre d’escampette direction…je n’en sais rien, l’importance c’est qu’il n ‘était plus là. Cool j’étais presque seul avec la bon…fille (héhé)
- Euh excuse pour autant de violence, mais… On va dire que j’ai mes raisons pour frapper sur ce genre de choses. En plus ils vous importunez.
Non mais Sandro t’es con, dis autre choses… bon attendons sa réponse et agissons en fonction.