Quelle journée de merde ! Déjà, je me réveille trente minutes en retard car j'avais passé ma nuit au bar, et je vous raconte même pas le parcours du combattant que j'ai dû faire pour rentrer. En effet, escalader le portail du pensionnat complètement bourré et défoncé à cinq heure du matin sans se faire repérer, c'est pas ce que je ferais tout les jours. Bien sûr mon retard n'échappais pas à cette grosse dinde de directrice, qui est au courant de tout mes fait et geste à cause des autres surveillants ... Elle les paye ou quoi ? Bref, j'ai passé le reste de la matinée dans son bureau à me faire engueuler et reprendre sur mon comportement ... la pire torture qu'il existe ici, et je vous parle pas de mon mal de tête, qui a dû s'empirer à cause des cris de ce dindon. Bref, mon calvaire fût enfin terminé lorsque la sonnerie retentit. J'ai bien cru que ça n'allait jamais finir.
Instinctivement je me dirigeais vers la salle des profs, je ne savais même pas si les surveillants avaient le droit de venir ici, mais bon ... vu que je peux pas retourner dormir dans ma chambre je vais piquer un petit somme ici, il y doit bien avoir un canapé assez confortable.
En voulant rentrer une jeune femme grande et blonde sortit rapidement ce qui me fit presque tomber mais vu qu'elle avait l'air plutôt jolie je ne fit aucune remarque. Je rentrais donc discrètement, enfin ...


- BONJOUR MES AMIS COMMENT ALLEZ VOUS ?


Tout le monde me fixait bizarrement et tous s'étaient stoppés dans leurs conversations -qui devaient être aussi ennuyantes que les feux de l'amour. Je leur offrais à tous mon sourire mystérieux et repérais un canapé qui avait l'air confortable. Je courrais vers lui et je me jetais dessus tel un enfant de cinq ans. Mais il était dur ... oh mon dieu, pourquoi ils foutent des trucs aussi dur ici ?


- Putaaaaaaaaaaaaaaain ! Mon dos !


Je me tortillais dans tous les sens en gémissant des insultes envers ce foutu canapé. Puis je voyais un petit professeur enrobé devant moi qui tâtait le canapé ou il était assit et le sien semblait dix milles fois plus doux que le mien. Je déboulais vers lui et je le saisis par le bras puis je le jetais par terre en criant "Pousse toi ! ". Celui ci se prit la table basse dans la tête. Je lâchais un petit "oups" faussement désolé et je m'installais dans le canapé qui, comme je me le disais, était vraiment confortable. Je fouillais rapidement dans mes poche et mes yeux s'écarquillèrent quand je sortis le bonheur de ma poche.


- UN JOINT !


Tout le monde me fixait, moi et le joint, encore plus bizarrement que les précédentes fois. Je les regardais tous et je dis assez gêné :


- Euh une cigarette je veux dire ...


Quand ils arrêtèrent de me fixer je fouillais dans mes poches priant que j'ai du feu et ... Allelujah, j'avais un briquet dans ma poche. Mais il venait d'où ce joint ? Je crois qu'il venait d'hier soir, au bar, j'ai dû l'emporter par inadvertance,. Enfin, inadvertance ... Je l'allumais et tirais une énorme latte. Tout d'un coup la porte s'ouvrit et mon visage s'illuminais.


- HAZAMA !


C'était Hazama, un professeur que j'avais rencontré une fois par pur hasard. Je courais vers lui, me prenant les pieds dans le professeur que j'avais fait tombé qui ne bougeait plus depuis un moment -il devait dormir. Je me présentais devant Hazama et je le saluais.


- Hazama ! Je suis content de te voir ! Oh fait, la directrice m'a retenu prisonnier toute la matinée, elle était furieuse !

Et c'est reparti pour une journée de : Je torture les élèves et je me fou de leurs gueules ! Surtout qu'aujourd'hui notre professeur préférer était particulièrement de bonne humeur, pour cause. La veille il avait fait un cours vraiment épique avec sa collègue, Alice Arisu.

La directrice, oh pardon. Le boudin était même venu et avait ragé s'en prenant à une élève sans défense. Évidemment Hazama ne la dénoncera pas au rectorat, ce serait trop bête que ce boudin se fasse viré et puis, il ne pourrait plus l'embêter ~
Le soir même il avait chopé un élève pour avoir la vidéo du crime histoire d'avoir un moyen de pression contre elle et lui faire un esclave !

Bref, c'est ainsi qu'il se dirigea, souriant dans la salle des profs' histoire de traumatiser quelques collègues avec des anecdotes croustillantes. Sauf que, une fois rentrée... ses collègues semblait déjà être choqué ! Que ce passait-il ? Qui lui faisait de l'ombre ?! Pour le savoir, il ouvrit la porte d'un grand coup et...

-HAZAMA !

Il y avait un individu qui avait hurlé son nom dans la salle, un blond avec sa clope dans la bouche... c'était Ace ! Le surveillant qu'il avait croisé quelques jours plus tôt ! Tout deux avait martyrisé plusieurs cas social dans les couloirs. Ah, que de souvenir ~
Le surveillant couru vers lui tel une prostituée en chaleur et manqua de bouffer le sol à cause d'un obstacle non-identifié.

- Hazama ! Je suis content de te voir ! Oh fait, la directrice m'a retenu prisonnier toute la matinée, elle était furieuse !

-Vraiment ? Moi aussi elle m'a crié hier, enfaite j'ai entrainer une prof' bien sympa dans mes histoires, je crois qu'elle me déteste maintenant...

Il poussa un peu Ace de l'entrée pour pouvoir se diriger vers la machine à café quand une partie des cendres de la clope tombèrent sur la moquette, qui prit feu. Hazama paniqua et chercha de quoi éteindre le feu (à part ses chaussures, il préfère voir le lycée cramé que de les abimés).

Le professeur regarda autours de lui et vu... un cadavre ! Vite utilisons le cadavre pour éteindre les flammes ! Et c'est ce qu'il fit, il prit le gros allongés au sol et le jeta sur les flammes, sauf que les vêtements de la charogne prirent feu aux aussi, le cadavre cria... un mort qui cri ? Étrange. Ne voulant pas plus le feu que ça il le jeta par la fenêtre et se retourna vivement comme si de rien n'était, le feu était éteint c'était au moins déjà ça et les autres professeurs choqués.

-Quoi ? J'ai l'habitude de me débarrassé des cadavres... oh... oubliez ce que je viens de dire...